Historique du Pierrot écrivain squelette
Réalisé par André SORIANO
Pierrot au mécanisme squelette
Unique au monde !
L35 – Prof.54 – H.58 – Poids 9 kg
Pierrot est assis derrière sa table et écrit une lettre à Colombine.
Sa tête suit le mouvement de la plume tout en battant des paupières.
Au bout d’un moment, la lumière de la lampe faiblit puis s’éteint.
Il baisse la tête, ferme les paupières et s’endort.
A un moment donné il se réveille, ouvre les yeux et relève la tête.
Avec sa main gauche il rallume la lampe et reprend l’écriture de sa lettre…
Actuellement, on peut voir au Musée National de Monaco un automate différent de ceux de la collection de Galéa, témoins de l’époque florissante que furent, en ce domaine, la fin du 19ème et le début du 20ème siècle.
Pour montrer la complexité de ce mécanisme que bien souvent le visiteur ne soupçonne pas, André SORIANO a réalisé un automate squelette en forme de Pierrot écrivain.
Tous les rouages en sont visibles, si bien qu’une observation attentive permet de discerner dans ce mécanisme des applications empruntées à des technologies postérieures à celles de l’époque où naquit une nouvelle génération d’automates – particulièrement bien représentée – dans la collection du Musée National.
Du roulement à billes à la fibre optique, maints éléments actuels concourent non seulement à rendre le mouvement avec le même naturel que jadis mais aussi à apporter à cette réalisation une fiabilité qui lui assure une longévité beaucoup plus grande que celle de ses prédécesseurs, du fait que l’usure provoquée par le frottement des métaux a été supprimée.
Quant à la fibre optique, elle permet d’apporter à l’éclairage qui scintille, largement autant de poésie que la mèche fumante de la lampe Pigeon tout en assurant une sécurité et une propreté absolues.
D’autre part, on remarquera les découpes qui décorent les cames rappelant celles des pièces d’horlogerie ancienne.
https://youtu.be/4zBAfYmKKKU